11 juin : départ sous pression ...
Après un rappel général et 2 départs, les 85 bateaux de cette 37 ième édition, mettent le cap vers le mythique Rocher Irlandais du Fasnet qui n'a pas été atteint dans cette course, depuis 2019. Après, 7 heures de la lutte contre les courants et contre une épaisse brume, la flotte s'étale sur 8 milles (environ 13 Km) au bout de la Presqu'île de Crozon.
12-14 juin; Drôle de paire dans la Manche ..
A peine sortie du four breton, la traversée vers les côtes anglaises se fait nez au vent, à une moyenne inférieurs à 5 nœuds ... il faudra alors atteindre les courants de la Cornouailles anglaise pour que Victor le "tacticien" et Maxime " le régleur", entament à bord de Céleris le passage de la mer Celtique, avec plus d'entrain et avec l'espérance de creuser l'écart ...
15 Juin ; Le jour le plus long ...
Au matin, sur une mer aussi calme qu'un lac ! ... notre équipage "967" croise le Fasnet en 3 ième position et ce, devant la moitié des concurrents et derrière un autre proto ayant osé prendre un cap différent, plus au sud que celui de la ligne Directe ... A mi-course, le vent continuant à tourner au Sud ... ce pari audacieux, s'avère payant pour l'équipage de tête ... et Céleris commence alors à se faire distancer ...
16-17 juin : tentative de "remontada" ...
De réglages en changements de bord, d'options météos, en prises de risques, nos 2 équipiers jouent sur tous les paramètres pour tenter de regagner de la distance. Spi au vent, tantôt 4, tantôt 2, souvent 3 ième, au moment où leurs efforts commencent à payer, à l'abord de Ouessant le courant s'inverse, le vent molli, le bateau est aspiré entre les îles ... où il faut attendre 4 heures que le courant se renverse ...
18 juin : une arrivée à contre courant ...
Exténué par les manœuvres, éprouvé par les conditions météorologiques, fatigué par ces innombrables calculs stratégiques et tactiques, affamé après la perte d'une partie du ravitaillement, l'équipage Céleris retrouve Douarnenez en 6 jours, 17h, 17mn, citant haut les coeurs, Nelson Mandela : "On ne perd jamais; Soit on gagne, soit on apprend" . Un beau dicton à méditer lors de la prochaine course ... Bon Vent .